De gauche à droite, François Boisrond, Bernard Lamarche-Vadel, Rémi Blanchard
François Boisrond
Fils des cinéastes Michel Boisrond et Annette Wademant.
Il a fait ses études à l'École nationale supérieure des Arts décoratifs à Paris où il rencontre Hervé Di Rosa, avec lequel il va s'engager dans le mouvement de la figuration libre avec Robert Combas, Rémi Blanchard notamment. Il est décrit comme le peintre du bonheur.
Il vit et travaille à Paris.
Il est professeur de peinture à l'École Nationale Supérieure des Beaux-Arts, de Paris, depuis 1999.
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  Texte de François Boisrond paru dans la monographie de Rémi Blanchard aux éditions Somogy en 2004
         
 
Bernard Lamarche-Vadel nous a présenté Rémi Blanchard en 1980 dans la perspective de son exposition "Finir en beauté".
Rémi était un de ses étuiants à Quimper et Bernard l'aimait beaucoup.
Rémi était très attachant, doux et solide, silencieux avec un regard ouvert, une bonne tête de Breton avec aussi le tempérament.
Il a rencontré auprès des femmes un succés général et immédiat. On avait envie de le protéger parce que Rémi était un être pur.
La Figuration libre n'a pas connu une fortune critique. Le "libre" était sûrement présomptueux et puis aussi, nous n'avons jamais invoqué la fin de l'art, la fuite du réel ou l'artifice de l'image. Nous n'avons pas questionné la peinture, nous en avons fait avec délectation. Passé le phénomène médiatique, la réthorique habituelle en ces temps iconoclastes n'a pas pu fonctionner.